Voyage du CTA Juillet-Août 2014


      Comme un plat que je ne pouvais réchauffer, je vous le fais goûter, alors que les mots mijotent encore dans la marmite de l’esprit, baignés dans une marinade de souvenirs indescriptibles – La manière dont notre groupement a vécu ces délicieux moments ne peut en effet se traduire à travers quelques mots même si ceux-ci pourraient vous séduire.

Certains diront que l’cap’taine fait encore bonne chère à napper de détails la consistance d’un menu exceptionnel, celui de notre voyage à Villers-Ste-Gertrude. Le chef coq du séjour ne m’a pas encore communiqué ses impressions, peut-être se repose-t-il enfin ?
Ou concocte-t-il déjà une nouvelle initiative attractive ?

Christian Blocq avait pas mal d’idées en stock pour peaufiner non sans peine, ces trois merveilleuses journées dans nos Ardennes. Lors de notre assemblée générale, il avait tout d’abord interrogé les potentiels cyclos-globe-trotters sur leur destination favorite, leur proposant plusieurs options, à condition d’avoir la certitude d’être de la partie.  

Coup d’éclat !  

C’est à la quasi-unanimité que le sud de notre pays était plébiscité…  Nous étions en décembre et si tôt, les ardeurs minimisent le côté coriace des folies cyclées sur les hauts plateaux.  Le relief de cette région ne devait pas être aussi effrayant que nous ne l’imaginions.  Le fief de notre passion devait par contre s’avérer plus excitant que nous ne l’envisagions.

Alors notre ami s’est évertué à pédaler du nord au sud et vice-versa, sur tous les versants, dénichant la voie idéale, la moins banale –  les passages à travers les villages, les coins sauvages et surtout les parcours réalisables, les plus agréables, sans trop de tracas ni embarras hormis pour Christian.  Des coups de cœur poursuivis pour notre plus grand bonheur, mais pour lesquels son palpitant a subi la valse du pétulant. 
Villers-Ste-Gertrude, même si c’est au sud, c’est rude en altitude.

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